Deceuninck-Quick Step : Le Tour de Turquie a failli tourner au vinaigre
Le Tour de Turquie est une réussite sur le plan sportif pour la formation Deceuninck-Quick Step. Toutefois, l'équipe a failli se retirer de l'épreuve en raison de son accueil non conforme aux mesur
Le Tour de Turquie a une saveur particulière pour l'équipe Deceuninck-Quick Step, l’une des trois formations UCI World Tour engagées sur cette épreuve. Le retour de Fabio Jakobsen à la compétition huit mois après sa terrible chute sur la 1ere étape du Tour de Pologne et les trois victoires d’étape de Mark Cavendish, trois ans après avoir levé les bras sur la ligne d’arrivée d’une course pour la dernière fois, en sont la cause. Pourtant, aucun de ces grands moments n’aurait pu arriver. S’il se réjouit des trois victoires d’étape avec seulement six coureurs au départ, le manager général de l’équipe belge, Patrick Lefevere, a rendu publiques pour le quotidien belge néerlandophone Het Nieuwsblad les mésaventures de sa formation en Turquie. Avec des conséquences qui auraient pu être fatales. « Malheureusement, l'extra sportif est moins rose. Nous avons sérieusement envisagé de nous retirer du Tour de Turquie. Le docteur Yvan Vanmol n'était pas content. L'enregistrement dans les hôtels a été chaotique : les documents transmis à l'avance ont été perdus, de sorte que les coureurs sont restés longtemps bloqués dans le hall », a-t-il annoncé dans un premier temps.
Tout bon en course, un cauchemar en coulisses
Si seulement les problèmes s’arrêtaient là. Lefevere a ensuite déploré l’accueil de son équipe dans les hôtels des villes balnéaires où les touristes leur ont mené la vie dure. Alors que le monde du cyclisme et du sport professionnel limite ses contacts avec le grand public, le patron du Wolfpack a fait savoir que ses coureurs se sont retrouvés « dans des espaces beaucoup trop petits avec beaucoup trop de monde. Les mesures sanitaires étaient inexistantes ou du moins non respectées. Les hôtels sont de grandes chaînes, avec de grandes salles à manger et de grands buffets. Nos coureurs font ensuite la queue en attendant parmi les touristes. » Face à cette situation, le médecin de l’équipe a piqué une colère noire. Patrick Lefevere lui a indiqué que s’il le souhaitait, l’équipe se retirerait de l'épreuve mais « la situation a été mieux gérée les derniers jours et nous sommes restés dans la course ».