Bundesliga - Leipzig peut-il renverser le Bayern ?
Dauphin du Bayern Munich, le RB Leipzig peut s’emparer de la tête de la Bundesliga en cas de victoire samedi (18h30 - beIN SPORTS 1) face aux Bavarois.
Club le plus détesté d’Allemagne depuis sa création en 2009 par le groupe Red Bull, le RB Leipzig, actuel deuxième de Bundesliga, gagne, peu à peu, le respect. Même Karl-Heinz Rummenigge, pourtant avare de compliments habituellement, a salué le travail réalisé dans la Saxe avant le choc entre Leipzig et son équipe du Bayern samedi (18h30). "Je pense que Leipzig s’est bien développé, et que c’est bien pour la Bundesliga dans son ensemble. Ils font du bon boulot là-bas, souligne le président munichois pour Bundesliga.com. Ils sont vraiment devenus la troisième puissance de Bundesliga."
"Le Bayern a le meilleur effectif"
Rummenigge a aussi félicité son homologue Oliver Mintzlaff et Julian Nagelsmann, un entraîneur régulièrement annoncé en Bavière… Mais celui qui a battu un nouveau record de précocité en emmenant son équipe dans le dernier carré de la Ligue des champions l’été dernier à seulement 33 ans ne pense qu’à son club, et à cet affrontement face à des Munichois dont ils sont uniquement séparés de deux points au classement. "Mais ça ne signifie pas que nous sommes à leur niveau", a-t-il toutefois précisé en conférence de presse. Peut-il espérer être champion devant un club bavarois qui reste sur huit titres d’affilée ? "Il faudra qu’il se passe beaucoup de choses pour qu’une équipe finisse la saison devant le Bayern. Le Bayern a le meilleur effectif du championnat, tout le monde le sait", a rappelé Nagelsmann.
Leipzig diminué
Ce qui ne veut pas dire que le RB Leipzig, qui se déplace "en outsider" à l’Allianz Arena, y va sans ambitions. Même s’il s’y présentera diminué, Marcel Sabitzer, Dayot Upamecano, Nordi Mukiele et Alexander Sörloth étant incertains. Et puis, trois jours plus tard, le dauphin du Bayern joue sa survie en Ligue des champions face à Manchester United, après être allé arracher une victoire 4-3 à Istanbul mercredi. "Eux, ils n’auront pas de match décisif à jouer la semaine prochaine", a encore lâché Nagelsmann, désireux de prendre des décisions "intelligentes" avant ces deux chocs.
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