Bundesliga : Leipzig fait (déjà) une croix sur le titre
Relégué à sept points du Bayern Munich après sa piteuse défaite à Mayence (3-2), le RB Leipzig ne croit plus au titre de champion d’Allemagne, assure son entraîneur Julian Nagelsmann.
La trêve n’a pas fait que du bien au RB Leipzig. Invaincus depuis leur défaite au Parc des Princes le 24 novembre dernier en Ligue des champions (1-0), les hommes de Julian Nagelsmann ont ensuite enchaîné neuf matchs sans défaite, dont un spectaculaire nul sur la pelouse du Bayern Munich (3-3), avant de s’incliner face au Borussia Dortmund il y a deux semaines (1-3). Et ils ont piteusement rechuté samedi sur la pelouse de Mayence (3-2), chez un avant-dernier du classement qui n’avait gagné qu’un seul match depuis le début de saison…
Leipzig se rate totalement à Mayence
Ils occupent toujours la deuxième place du classement mais comptent désormais sept points de retard sur le Bayern. Un écart insurmontable assure leur entraîneur, même s'il reste encore 16 journées à disputer. "La course au titre, ça ne sert à rien d'en parler quand on ne gagne pas nos matchs. Si on perd tous nos matchs et que le Bayern perd tout aussi, ils seront encore devant nous, puisqu'ils sont actuellement devant. Il faut gagner nos matchs, ce que l'on n'a pas fait aujourd'hui. On n'a pas été assez bons pour gagner, donc peu importe ce que fait le Bayern. Après, sept points de retard... Je pense que le Bayern n'a jamais perdu un championnat avec autant d'avance à ce stade de la saison. Donc, n'en parlons plus", a ainsi déclaré un Nagelsmann dépité en conférence de presse.
Nagelsmann : "Ne parlons plus de la course au titre..."
"On ne peut pas gagner en jouant comme ça"
A Mayence, les Rotten Bullen ont pourtant mené au score à deux reprises, grâce à Tyler Adams (15e) puis Marcel Halstenberg (30e), et encaissé le troisième but adverse dès la 50e minute de jeu. Sans parvenir à égaliser. La pelouse élimée de l’Opel Arena n’a certes pas favorisé leur jeu court, mais cela ne peut pas constituer une excuse lorsqu’on prétend jouer les titres. Et certains cadres ont déçu, comme l’international tricolore Dayot Upamecano, notamment pisté par le Bayern Munich, le capitaine Marcel Sabitzer ou encore le portier hongrois Peter Gulacsi, habituellement très solide mais qui est cette fois passé au travers.
Des manquements qui ne pardonnent pas quand on pourchasse un club bavarois champion d’Europe en titre et qui vise un neuvième titre consécutif en Bundesliga. "On ne peut pas gagner en jouant comme ça", a ensuite déploré Sabitzer. Il va falloir se reprendre dès samedi, avec la réception du Bayer Leverkusen, troisième du classement à trois points, et alors que se profile un périlleux huitième de finale de Ligue des champions face à Liverpool.