WBA - Lourds-légers : Goulamirian va déjà remettre son titre en jeu !
Six semaines seulement après avoir conservé sa ceinture WBA super des lourds-légers, à l'AccorHotels Arena, Arsen Goulamirian (32 ans) défendra de nouveau son titre, face au Moldave Constantin Be
Arsen Goulamirian (32 ans) a des fourmis dans les jambes. Privé de combat pendant plus d'un an, le champion du monde WBA super des lourds-légers a bien l'intention de rattraper le temps perdu. Un mois et demi seulement après avoir conservé sa ceinture, il remontera donc de nouveau sur le ring pour un nouveau combat programmé juste avant la fin de l'année. Le protégé de Sébastien Acariès, vainqueur par KO le 15 novembre dernier à l'AccorHotels Arena de l'Australien Kane Watts par KO au quatrième round, défendra de nouveau son titre le 28 décembre, révèle son promoteur dans L'Equipe ce mardi. « Comme tout s’est bien passé contre l’Australien, j’ai souhaité qu’il redéfende rapidement son titre. Ce qui lui permet de sauver son année », explique le fils de Michel Acariès, frustré lui aussi de ne pas avoir vu davantage à l’œuvre son poulain en 2019. « Quand il a affronté Watts, Arsen n’avait pas boxé depuis plus d’un an car ses trois adversaires prévus s’étaient finalement défilés », regrette S.Acariès dans le quotidien.
Bejenaru avant Egorov ?
A trois jours de passer en 2020, Goulamirian enfilera donc de nouveau les gants, pour un combat face au vétéran moldave Constantin Bejenaru (35 ans), numéro 8 au classement mondial et toujours invaincu à ce jour (14 victoires, dont 4 avant la limite, 0 défaite). Le natif d'Erevan qui aspire à très vite affronter son challenger officiel (Aleksei Egorov) avant d'aller décrocher la ceinture d'une autre Fédération (les titres WBO et WBC sont vacants, le Cubain Yuniel Dorticos possède le titre IBF) n'a pas hésité une seule seconde à l'entendre quand son promoteur lui a suggéré l'idée de remonter tout de suite sur le ring, six semaines seulement après sa victoire contre Watts. « Cela va me permettre de bien finir l'année », promet celui qui a immédiatement repris le chemin de l'entraînement, sous la neige de Big Bear dans les montagnes californiennes, où il attend deux sparring-partners gauchers, comme l'est Bejenaru. A propos de son futur adversaire, « Feroz » avoue qu'il « (sait) à quoi s'attendre ». « Je le connais depuis les amateurs. Il va à la guerre, il aime la bagarre. » Après le public parisien, c'est celui de Marseille qui peut s'attendre à vibrer le 28 décembre prochain.