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Open d'Australie - Tsonga : « La suite de ma carrière ? On peut tout envisager »
Après son abandon face à Popyrin, mardi à l'Open d'Australie en raison de nouvelles douleurs au dos, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas caché qu'il n'était pas impossible qu'il mette prochainement un ter
De nouveau blessé et lassé de ne plus pouvoir défendre correctement ses chances, Jo-Wilfried Tsonga (34 ans) va-t-il perdre patience et raccrocher définitivement sa raquette plus vite qu'il n'aurait pu l'imaginer ? Ses déclarations, mardi après son nouvel abandon, mardi contre Alexei Popyrin alors que le jeune Australien avait pris le match en main (6-7, 6-2, 6-1) pourraient le laisser penser. Le Manceau, encore diminué physiquement mais surtout atteint moralement visiblement par ce nouveau coup d'arrêt, a ainsi reconnu après une question à ce sujet qu'il n'était pas impossible qu'il écourte la fin de sa carrière, voire qu'il ne réapparaisse plus sur un court, même s'il est évidemment encore beaucoup trop tôt pour le dire. L'ancien numéro 1 français assure en tout cas pour le moment qu'il va sérieusement s'interroger sur son avenir sur le circuit. « Je crois que l'on peut tout envisager. Dans un premier temps, j'avoue que je suis plutôt dans un futur proche, à me demander ce que je vais essayer de faire pour que ça aille mieux. Après, est-ce que ça ira mieux ou pas... Tant que les docteurs me donneront, entre guillemets, un espoir, il y aura une réflexion. S'ils ne me donnent pas d'espoir sur le fait que ça pourra aller mieux à un moment donné, il y aura un peu moins de réflexion. »
Tsonga : « Comme des coups de couteau »
Une réflexion, qu'elle soit plus ou moins profonde, que Tsonga ne s'imagine pas éluder un seul instant étant donné l'état dans lequel il se trouve encore aujourd'hui, au point de devoir jeter une fois de plus l'éponge en plein match. A l'entendre, ces nouvelles douleurs au dos sont même insupportables. « Je ne peux pas, je n'y arrive pas. Plus je joue, plus je frotte, plus ça fait mal. C'est comme des coups de châtaigne (sic), des coups de couteau dans le bas du dos, un peu style sciatique. » Revoilà donc « Jo » placé devant un dilemme : continuer en sachant qu'il risque de devoir composer jusqu'à la fin avec des douleurs en tout genre lorsqu'il jouera ou arrêter les frais dès maintenant devant le drôle de tournant qu'est en train de prendre sa fin de carrière. « C'est compliqué, car c'est quelque chose de plus ou moins irréversible. Les médecins me disent qu'avec le temps, peut-être que ça va se fixer et que je n'aurai plus mal. Mais ils ne savent pas combien de temps ça peut prendre. » Tsonga aura-t-il la patience (l'envie ?) d'attendre la réponse à la question ? Rien n'est moins sûr.