Dopage : La proposition de sanction de l’AFLD refusée par Ophélie Claude-Boxberger
Alors que l'analyse de l'échantillon B va prochainement avoir lieu, l'AFLD a proposé une suspension de quatre ans à Ophélie Claude-Boxberger, qui a refusé.
Ophélie Claude-Boxberger n’est pas prête à se laisser faire. Contrôlée positive à l’EPO en septembre dernier, l’athlète tricolore a vu son affaire prendre un tour rocambolesque. En effet, le compagnon de sa mère, Alain Flaccus, a avoué lui avoir injecté le produit dopant à l’occasion d’un massage. Un geste qu’elle a récemment mis sur le coup d’une jalousie à la suite de la révélation de sa relation avec Jean-Michel Serra, médecin à la Fédération Française d’athlétisme. Alors que l’échantillon B doit être analysé dans les jours à venir pour confirmer le résultat initial, Ophélie Claude-Boxberger a reçu de la part de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) une proposition de sanction qui, si elle était acceptée par l’athlète, raccourcirait la procédure en cours.
Claude-Boxberger veut prouver sa bonne foi
Décidée à se battre pour prouver de manière irréfutable qu’elle a été piégée par Alain Flaccus, Ophélie Claude-Boxberger a confirmé au quotidien L’Equipe qu’elle a refusé cette proposition. En effet, l’AFLD a proposé une suspension de quatre ans à la native de Montbéliard pour éteindre la procédure. Ce refus va donc laisser la procédure se poursuivre avec, si l’analyse de l’échantillon B confirme le résultat, une audience devant la Commission des Sanctions de l’AFLD. Il sera alors temps pour l’athlète d’apporter les éléments qu’elle a en sa possession pour confirmer les dires d’Alain Flaccus et, donc, l’absence de volonté de se doper de sa part. Des éléments qui devront être suffisamment convaincants pour ne pas laisser le moindre doute aux membres de la commission, qui n’hésiteront pas à sanctionner lourdement Ophélie Claude-Boxberger à la suite de ce contrôle positif à l’EPO.