Serie A : Maxence Caqueret est comme un poisson dans l’eau à Côme
Heureux depuis son arrivée dans la Botte, et épanoui dans le système tactique mis en place par Cesc Fabregas, Maxence Caqueret a dévoilé les raisons de sa forme étincelante à Côme.
Maxence Caqueret est déjà comme chez lui à Côme. Soucieux d'ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière l’hiver dernier, après avoir foulé les terrains de l’Hexagone pendant sept saisons sous les couleurs de l’OL, son club formateur, le milieu de terrain a pris la décision de s’envoler vers l’Italie afin de parapher un contrat avec le club ambitieux et attractif de Côme. Un choix tout aussi audacieux que courageux pour un joueur qui n’avait jusque-là jamais quitté sa région natale pour exercer son métier. Mais bien dans ses crampons, la tête sur les épaules et surtout loin d’être intimidé par ce changement de vie, le joueur de 25 ans a pris ses marques dans le collectif transalpin, au point de rapidement s’installer dans le onze de départ et ne plus le quitter.
La saison passée, Maxence Caqueret a ainsi pris part à 18 rencontres de Serie A, en l’espace de six mois seulement, et s’est distingué avec deux réalisations et trois passes décisives. Pas mal pour un milieu de terrain aligné la plupart du temps assez bas sur le rectangle vert, devant la défense. À l’aise techniquement, intelligent dans son sens du placement, et influent dans le jeu, l’ancien joueur de l’OL a ainsi grandement participé à la bonne saison réalisée par son équipe, dixième de Serie A pour son grand retour dans l’élite. Pour ce nouvel exercice, bis repetita. Si Côme parvient encore à créer la surprise dans la Botte et à faire même mieux en occupant actuellement la septième position du championnat, c’est en partie grâce à son Tricolore, apparu déjà à onze reprises sous le maillot transalpin.
“Il y a des équipes fortes et des joueurs fantastiques”
La raison de cet état de forme amplement salué en Italie ? Une parfaite acclimatation à l’environnement de Côme, et au championnat transalpin, pourtant réputé bien plus tactique et équilibré. “Ce que j'aime dans le championnat italien, c'est son niveau très homogène. Il est impossible de prédire avec certitude qui remportera le Scudetto, qui participera aux compétitions européennes ou qui se maintiendra. Ce que j'apprécie un peu moins, c'est que les matchs sont souvent fermés, mais c'est aussi ce qui fait la beauté du jeu tactique italien”, relève le joueur de 25 ans dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport avant d’étayer sa pensée.
“Oui, comme je l'ai dit, les espaces sont assez réduits, les équipes défendent beaucoup. Il y a donc forcément moins de buts, mais ce qui est certain, c'est que ce n'est pas un problème de qualité, car en Serie A, il y a tellement d'équipes fortes et de joueurs fantastiques”, s'enthousiasme-t-il quand on lui demande de faire le point après ses grands débuts en Serie A. Après avoir assuré que Lyon ne lui manque pas, étant donné qu’il parvient à revenir régulièrement sur sa terre natale, Maxence Caqueret a expliqué pourquoi son jeu collait bien au style de jeu prôné par Cesc Fabregas. “Je pense que ma polyvalence est un atout. J'adore avoir le ballon et je n'ai pas peur de prendre des risques. Je pense aussi avoir une bonne compréhension du jeu, ce qui peut être utile à l'équipe”, analyse-t-il.
Les ambitions de Caqueret
Et si l’ancien milieu de terrain lyonnais parvient aussi bien à se fondre dans le collectif de Côme et à appliquer les consignes de son entraîneur, passé par le FC Barcelone, Chelsea ou encore Arsenal durant sa carrière, c’est en partie parce qu’il se reconnaît beaucoup en lui. “Je pense que nos caractéristiques et notre style de jeu sont similaires, mais il est évident que certains détails m'échappent. Je pense également que nous avons une vision similaire du football.” Épanoui sous la houlette de Cesc Fabregas, l’intéressé se montre également ambitieux sur le plan collectif. “Notre objectif est de travailler à nous améliorer jour après jour sans nous soucier du classement. Nous sommes une jeune équipe avec une grande marge de progression. Nous ne nous préoccupons de rien d'autre.” Avec un Maxence Caqueret aussi conquérant et à ce niveau-là, Côme peut voir les choses en grand en tout cas.










