La Liga : Max Verstappen impressionné par le Real Madrid
Dans le podcast 'Pelas Pistas', le quadruple champion du monde de F1 Max Verstappen a salué la politique sportive menée par les Merengues.
Au cours des 18 derniers mois, le Real Madrid a été confronté à une problématique importante : assurer la continuité de ses performances malgré les départs de plusieurs piliers de ses récents succès. En mai 2024, Toni Kroos a quitté la Maison Blanche après 10 années glorieuses marquées notamment par cinq titres en Ligue des champions. Un an plus tard, c’était au tour de son acolyte du milieu de terrain Luka Modric de faire ses adieux à Santiago-Bernabéu, qu’il avait enchanté pendant 13 ans.
Un équilibre à trouver
À eux deux, l’Allemand et le Croate ont formé l’une des paires les plus dominantes de l’histoire moderne et ont fait le bonheur ainsi que la réussite du collectif merengue. Aussi, les remplacer relevait du défi. Un défi réussi haut la main par Carlo Ancelotti dans le cas de l’ancien joueur du Bayern Munich et par Xabi Alonso concernant le natif de Zadar parti à l’AC Milan. Pour compenser, l’entraîneur italien a promu Federico Valverde quand son cadet espagnol a confié les clés de son équipe au jeune Arda Güler, couvé depuis plusieurs saisons. Une gestion idéale selon Max Verstappen. “En Formule 1, lorsqu’un pilote vétéran est au sommet de sa carrière, il faut un autre jeune pilote pour prendre la relève lorsque ses performances déclinent, quelqu’un d’assez talentueux pour se rapprocher de ce niveau, afin que l’équipe n’en souffre pas et ne prenne pas de retard”, a démarré le quadruple champion du monde de F1 dans le podcast Pelas Pistas avant d’embrayer : “C’est comme ce que fait le Real Madrid, qui, selon moi, a raison… même si je suis fan du FC Barcelone. Ils ont un excellent onze de départ, mais ils veillent à remplacer les vétérans par de jeunes talents capables de prendre la relève.”
Une manière de procéder qui permet selon lui d’éviter les conflits tout en préparant l’avenir à travers une concurrence générationnelle modérée. “Lorsque vous avez les deux meilleurs pilotes dans une équipe, ils vont toujours se gêner mutuellement. Et, au final, même si l’équipe est dominante, elle finira par se diviser et aura des problèmes. Si j’étais chef d’équipe, je ne prendrais jamais ce risque. De plus, c’est une situation encore plus intenable lorsque vous vous battez pour le championnat. Et je pense que nous allons le voir très bientôt en F1, compte tenu du scénario actuel”, a-t-il mis en avant, référence au duel annoncé entre Lando Norris, leader du championnat du monde, et Oscar Piastri, son coéquipier chez McLaren et dauphin avec 24 points de retard à trois Grands Prix de la fin de la saison. Une situation potentiellement explosive dont pourrait profiter Max Verstappen pour décrocher une cinquième couronne mondiale consécutive et égaler ainsi Michael Schumacher, seul pilote à avoir réussi cette prouesse entre 2000 et 2004.








