Rudy Gobert : "On a juste des gars qui sont en mission"
Les Wolves restent sur quatre victoires de suite, et ils sont remontés à la 6e place de leur conférence, synonyme de qualification directe en playoffs.
Pendant 50 matches, depuis fin novembre, les Wolves ont fait le dos rond. La faute à une blessure de Karl-Anthony Towns qui l'a éloigné des terrains pendant quatre mois. Mais Minnesota n'a jamais sombré, cette régularité et cette résilience sont désormais récompensées avec une belle 6e place à l'Ouest. Elle est fragile (38v-37d) puisque huit équipes se tiennent en quelques matches, mais la dynamique est du côté de Minnesota avec quatre victoires de suite, dont le doublé, en deux soirs, à San Francisco puis Sacramento.
« La confiance de l’équipe n’a jamais été aussi élevée » estime Naz Reid, l'un des intérieurs les plus sous-estimés de la ligue. « Tout le monde, du 1er au 15e joueur, est prêt à jouer. Tout le monde se soutient. Le coaching est vraiment génial. Même le soutien des fans quand on est en déplacement. Tout ça nous aide à aller chercher les playoffs et à finir fort la saison. »
Towns ménagé pour ce deuxième match en 24 heures, les Wolves se sont appuyés sur leur collectif avec sept joueurs à 10 points et plus, dont Rudy Gobert, auteur d'un beau "double-double" face à Domantas Sabonis. Le Français a de plus en plus d'influence sur le jeu des Wolves, et les critiques ont baissé d'un ton depuis qu'il a retrouvé son niveau du Jazz. « C’est plaisant de vivre ça. On a juste des gars qui sont en mission » explique Rudy Gobert. « On a des obstacles tous les soirs. Beaucoup de choses ne vont pas dans notre sens, mais on reste soudés et concentrés. En quelques mois, on a pris trois ou quatre ans, et je ne dis pas ça parce qu’on a désormais Mike (Conley) ! »
Parmi ces joueurs en mission, il y a donc Conley, ancien coéquipier de Gobert au Jazz, recruté il y a quelques semaines. C'est un meneur-défenseur, et son expérience fait le plus grand bien au groupe. A 35 ans, son avenir est incertain puisque son contrat n'est que partiellement garanti. Une chose est sûre, lui se plaît dans ce groupe. « Cette franchise cherche à gagner… et c’est pour cette raison que je continue de jouer. Je veux jouer jusqu’à 40 ans, si c’est pour faire partie de ce genre de situation où l’on peut être compétitif dans la plus relevée des compétitions, tout en le faisant avec des gars comme ça ».