« Il y a quelque chose qui me fait toujours rire, c’est qu’on ne comprend jamais à quel point une blessure aux côtes est grave jusqu’à ce qu’elle nous arrive. » Ainsi s’exprime Jarrett Allen, des mois après une blessure subie au pire des moments pour lui : au premier tour des playoffs. Résultat, il n’a pas pu batailler avec les Cavs face aux Celtics.

« Je regardais aussi les autres en me disant que ce n’était pas si grave. Cela m’est finalement arrivé et je me suis dit : ‘Bon sang, ça craint’ », continue l’intérieur, dont la douleur augmentait à chaque fois qu’il tentait de lever les bras. Pire : « Je n’arrivais pas à dormir correctement. Tu te retournes, tu te réveilles avec une douleur sur le côté. C’est une douleur qui reste quoi que tu essaies de faire. Elle n’a finalement disparu que deux semaines après la fin de la saison. »

À l’époque, son absence avait un peu fait jaser. Son coéquipier Marcus Morris avait même expliqué qu’à sa place, il aurait joué. Des commentaires qui ne l’ont pas tant atteint que cela. Il les trouve même « compréhensibles » du fait d’une méconnaissance de la gravité de la blessure en question, décrite initialement comme une simple « contusion ».

« Cela a clairement contribué au scepticisme à l’égard de la blessure, juge le pivot, dont le coéquipier Morris a depuis quitté l’équipe. Maintenant que c’est sorti, en regardant le scanner, on peut encore voir le morceau d’os qui flotte quelque part dans mon corps, donc c’était vraiment une blessure plus grave que ce que les gens pensaient. »