Tout va si vite pour Josh Hart. La saison passée, son activité permanente et son abattage avaient conquis New York. Mais c’est un tout autre visage qu’il montre en ce début de saison : 4/19 au tir, dont un triste 1/10 à trois points. Ses gestes manquent de précision, son influence s’estompe. 

La faute, d’abord, à une blessure à l’annulaire droit. Refusant une opération trop longue, Josh Hart joue malgré la douleur, mais ses statistiques témoignent de ses difficultés.

À cela s’ajoute un rôle mouvant qui le déstabilise. « J'ai l'impression d'être celui qui a dû s'adapter le plus », confie-t-il. Tantôt titulaire, tantôt remplaçant, parfois meneur ou pivot de circonstance, il doit assimiler chaque système, chaque position. Sous Tom Thibodeau, il était le joueur le plus utilisé de la ligue ; avec Mike Brown, il navigue entre incertitude et responsabilités fluctuantes.

Josh Hart assure qu’il finira par s’adapter – « c’est mon septième coach » – mais le temps presse. Car à New York, la patience est un luxe rare. Si lui et les Knicks ne redressent pas rapidement la barre, la pression du Garden pourrait vite devenir assourdissante.