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Giannis Antetokounmpo a vécu une expérience inoubliable aux Jeux olympiques
La star grecque a porté son pays lors du tournoi de basket, en étant aussi le porte-drapeau de sa délégation.
Même si après son match (gagné) contre l'Australie, Giannis Antetokounmpo ne savait pas encore si lui et la Grèce allaient ou non continuer l'aventure aux Jeux olympiques, la star sait qu'elle a vécu un moment unique en France. Déjà sportivement, avec ses 27 points de moyenne, et surtout avec la pression de porter tout son pays sur les parquets.
« C’est différent. Tout le monde joue pour un club et tu peux être le meilleur joueur dans ton club. Je ne dis pas que c’est facile de jouer pour un club, mais c’est plus facile que de jouer pour son pays. Une fois ici, il faut mettre ça de côté. Tout ce que tu sais, tu le mets de côté en sélection et nous faisons les choses pour un objectif commun : gagner à tout prix. Ce n’est pas gagner de la manière que tu veux. Ici, nous représentons notre histoire, 10 millions de Grecs. C’est complètement différent », assure-t-il.
Il n'oubliera pas la cérémonie d'ouverture
En plus d'être le leader de son équipe, Giannis Antetokounmpo a également été le porte-drapeau de la Grèce lors de la cérémonie d'ouverture de la compétition, sur la Seine. Un grand moment pour lui.
« C’était incroyable. L’énergie était extrêmement forte, il y avait des milliers d’athlètes dans le village olympique... Mais une fois que nous étions dans le bateau et que nous avons hissé le drapeau, nous étions lancés. Puis j’ai essayé de profiter du moment. C’était l’un de mes plus grands rêves. Le jour où l’on m’a demandé si je voulais bien être porte-drapeau, ma première réponse a été que je voulais que ce soit mon capitaine Kostas Papanikolaou qui le fasse, car il a plus de sélections que moi et ça me paraissait plus juste. »
Un moment d'émotion inoubliable, tout simplement. « Je sais que mon père m’a regardé depuis le Paradis et il a dansé. Il a littéralement dansé pour ça. Je pourrais bien remporter un autre titre, mais je ne serai plus jamais porte-drapeau. Donc j’ai essayé de savourer ces 45 minutes autant que possible. Il pleuvait, ça a rendu l’instant encore plus dramatique, et j’ai vu ma mère. Elle était toujours sur son téléphone, à me filmer... C’était une expérience formidable, je ne l’oublierai jamais. »