Transféré à Oklahoma City en février, mais non conservé par les futurs champions NBA, Daniel Theis a fait le choix de rejoindre l'Europe pour la suite de sa carrière. Donc d'abandonner la ligue américaine alors qu'une place était offerte à New York.

« Avant de venir en Europe, j'ai eu une offre des Knicks. Mitchell Robinson revenait de blessure et j'ai parlé à Tom Thibodeau, qui m'a dit que je pourrais être une assurance si jamais Robinson ne pouvait pas jouer. Je me suis dit que si je ne jouais pas d'ici la fin de saison, quelles seraient mes chances durant l'été ? Donc j'ai décidé d'aller en Europe et, si j'y étais bon, alors mes chances seraient meilleures. »

Le pivot indique ainsi qu'il n'a pas « regardé les histoires d'argent, mais plutôt la vie, l'école, et tout le reste » pour prendre sa décision, visiblement lassé par le fonctionnement de la NBA

« Les transferts en NBA, c'est un peu : ‘merci mais il faut y aller, tu es transféré à Chicago'. On passe la visite médicale, on revient là où on était pendant deux jours pour récupérer nos affaires et déménager. C'est dur. Après plusieurs années, on voit bien l'aspect business de la ligue. L'équipe n'a pas forcément plus envie de vous, mais une équipe vous veut davantage. Ou alors, on fait partie d'un transfert parce que votre contrat colle bien avec une autre situation. On est comme des cartes Panini : je t'en donne une, tu en prends deux. Et quand a une famille, ce n'est pas facile. »