Ligue des Champions - Marcelo, maillon faible du Real ?
A en croire Jürgen Klopp, les largesses défensives de Marcelo constituent le principal point faible du Real Madrid, prochain adversaire de Liverpool en finale de la Ligue des Champions.
Liverpool peut-il réussir là où le PSG, la Juventus Turin ou le Bayern Munich ont tour à tour échoué ces dernières semaines ? Jürgen Klopp, le manager des Reds, l’espère bien. Adversaire du double tenant du titre, samedi, en finale de la Ligue des Champions (20h45 - beIN SPORTS ), le club anglais peut en tout cas compter sur la science du technicien allemand pour parvenir à ses fins.
L’ancien coach du Borussia Dortmund maîtrise évidemment le sujet madrilène et n’a pas hésité au cours d’un entretien avec Robbie Fowler à pointer du doigt ce qui constitue un point faible à ses yeux. "Tout le monde l'a vu et cela parait logique. Marcelo est un super joueur offensif... mais il ne défend pas", a-t-il ainsi lancé dans les colonnes du Daily Mirror, comptant sur ses joueurs pour mettre sous pression le latéral brésilien, pourtant particulièrement en vue en Ligue des champions depuis le début de saison.
Le Real Madrid a besoin de quatre occasions pour marquer deux fois. Jürgen Klopp
Ce qui pourrait néanmoins ne pas suffire, a-t-il pris la peine de préciser. "Ils ont plus d'expérience de la tête au pied. Ils n'ont pas de point faible. Ils n'ont aucune faiblesse. Ce serait trop simpliste dire que si Marcelo monte sur son côté, il laissera cet espace à Mohamed Salah, parce qu'il sera également couvert par Sergio Ramos", a-t-il en effet ajouté.
Marcelo : "Au Real, il faut avoir de l'ambition"
Mais en dépit de cette supposée faiblesse dans sa cuirasse, le Real Madrid n’en demeure pas moins impressionnant aux yeux de Jürgen Klopp, tout particulièrement en attaque. "Ils ont gagné la Ligue des Champions deux fois et ils sont une nouvelle fois en finale. Le Bayern Munich pense qu'il a été meilleur sur les deux matchs mais qui est en finale ? Le Real Madrid a besoin de quatre occasions pour marquer deux fois alors que le Bayern Munich a eu besoin de huit occasions pour en marquer un but", a-t-il exposé, admiratif.