Antonio Conte, le manager de Chelsea, s’attend à souffrir face au Barça, mardi soir, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. "Nous allons affronter l'une des meilleures équipes du monde, une équipe qui aime avoir la possession et se créer beaucoup d’occasions. Nous devons donc être prêts à souffrir sans le ballon, en restant compacts et en gardant notre sang-froid." Des fondamentaux que n’avaient pas su tenir les Blues ce 6 mai 2009 dans le temps additionnel de leur demi-finale retour contre ce même FC Barcelone.

Alors éliminés aux portes de la finale de la C1 dans les toutes dernières secondes, sur une frappe victorieuse signée Andres Iniesta (0-0 à l’aller, 1-1 au retour), les Londoniens vécurent ce jour-là peut-être la pire expérience du club sur la scène européenne. Et ce même si en 2012, sur la route du sacre, Chelsea prit sa revanche sur l’ogre catalan. Cesar Azpilicueta, qui à l’époque évoluait à Osasuna, se souvient du coup de canon fatidique de son compatriote et assure que ce but hante toujours aujourd’hui les supporters des Blues.

"Cette frappe a changé l’histoire et les fans de Chelsea l’ont toujours en travers de la gorge, dixit le défenseur espagnol dans un entretien accordé à AS. Je pense qu’ils en font toujours des cauchemars et à mon avis, Andres ne sera pas bien reçu mardi !" L’intéressé, lui, jubile à l’évocation de ce souvenir. "Ce but a eu une importance énorme. Personnellement, c'est l'un des meilleurs moments que j'ai vécu dans ma vie sportive. Il restera pour toujours dans l'histoire du Barça et c'est un grand privilège pour moi", savoure-t-il sur la chaîne Barça TV. De là à imaginer un bis repetita…