Président, vous aviez mis Nabil Fekir face à ses responsabilités. Il a dû porter l'équipe. Avec cette passe décisive et ce premier but pour lui en Ligue des champions, quel regard portez-vous sur son match ?
Je suis heureux. J'avais aussi invité son papa, car je voulais le mettre dans les meilleures conditions possibles. Ce sont des petites choses qu'on ne sait pas, mais en faisant ça, j'ai redonné confiance au joueur, je l'ai remotivé. Lorsque j'ai tweeté après Caen, c'était effectivement pour le responsabiliser. Car il n'est jamais aussi bon. Il est capitaine et joue son rôle.

Jason Denayer a également brillé face à son ancien club.
Il voulait aussi démontrer que Manchester City avait tort de ne pas l'avoir gardé, et il avait de bonnes raisons. Je suis persuadé qu'on le reverra très vite en équipe de Belgique.

"Sur le podium des plus belles"

Arrivez-vous déjà à situer ce match parmi vos plus belles soirées européennes ?
En plus de 20 ans de Coupe d'Europe, je dirais dans les cinq meilleures. Sur le podium, même. Et c'est aussi dû au travail de Bruno Genesio.

Corentin Tolisso s'étant blessé, il va manquer un relayeur en équipe de France. Au vu du match de Tanguy Ndombele, pensez-vous qu'il sera bientôt appelé ?
Je ne sais pas, mais plusieurs clubs anglais l'ont sollicité cet été, et on a refusé. Comme pour d'autres, afin qu'il puisse gagner et progresser. Il a réussi un grand match dans un contexte difficile. Pareil pour Cheikh Diop, qui jouait à un nouveau poste et qui a été formidable avec notre ami Ndombele.

Redoutez-vous le match de l'OM, par rapport aux incidents d'il y a quelques mois ?
Non, ça s'est stabilisé. Marseille et Lyon font l'objet de certains sanctions de l'UEFA, tout le monde a donc intérêt à ce que les choses se passent bien. Je compte sur Jacques-Henri Eyraud pour faire comme moi, dire beaucoup de choses à ses supporters afin qu'il n'y ait pas d'incidents dimanche.