Cela ne suffira pas pour redonner le sourire aux Spurs, encore marqués au fer rouge par le décès de l’épouse de Gregg Popovich, mais les Texans se sont accordé un peu de répit dimanche soir. En passe d’être balayé par les champions en titre, San Antonio a retardé l’échéance en l’emportant 103-90 face à Golden State. Une victoire d’autant plus méritoire que les Spurs, après avoir compté jusqu’à 16 points d’avance en fin de deuxième quart, se sont fait une belle frayeur en voyant revenir les Warriors à deux longueurs à l’entame du money-time. Mais une dernière accélération (15-4) en toute fin de match a permis aux Texans de tout gâcher.

Et les Spurs peuvent bien remercier l’inévitable Manu Ginobili. Si LaMarcus Aldridge a encore été le plus prolifique avec 22 points et 10 rebonds, l’Argentin s’est montré décisif en fin de match, terminant avec 16 points à 5 sur 10 et 5 passes en 25 minutes. Dans leur sillage, Rudy Gay et Dejounte Murray ont ajouté 14 et 12 points et Tony Parker a signé 9 points à 4 sur 7 en 16 minutes.

Côté Warriors, si Kevin Durant a encore affolé les compteurs avec 34 points et 13 rebonds, son 12 sur 28 aux tirs témoigne de la maladresse des Californiens, auteurs d’un modeste 37,8% de réussite collective. Mais en la matière, la palme revient à Klay Thompson, auteur d’un terrible 4 sur 16 aux tirs pour 12 points en 42 minutes, et à Draymond Green qui fait à peine mieux avec son 4 sur 14 aux tirs, l’intérieur compilant néanmoins 9 points, 18 rebonds et 9 passes. En vain.

Mais Golden State aura l’occasion de boucler la série dès mardi lors du match 5 à disputer à domicile.