C’était peut-être le champion du monde le plus susceptible de revenir en Ligue 1, plus qu’Olivier Giroud à l’Olympique de Marseille. Il n’en sera rien pour Steven N’Zonzi, qui va finalement s’engager avec l’AS Rome après plusieurs semaines de feuilleton. Selon L’Equipe, le milieu défensif de 29 ans va signer pour quatre ans et 30 millions d’euros, puisque la partie la plus importante de l’accord vient d’être trouvée, celle entre les deux clubs.

Le Barça a également été évoqué pour le joueur de l’équipe de France, qui a disputé avec bonheur de longues minutes lors de la Coupe du monde 2018, dont quasiment l’intégralité de la seconde période de la finale face à la Croatie. N’Zonzi aurait peut-être pu casser un cap supplémentaire en rejoignant un très grand club européen, mais ç’aurait surtout été pour le clinquant. En allant à la Roma, il retrouve une formation à peu près du même acabit que Séville. Mais la courbe est ascendante.

Une Serie A en gros retour de flamme

Demi-finalistes de la Ligue des champions la saison dernière, seulement éliminés – et avec gloire – par Liverpool (défaite 5-2 à l’aller, victoire 4-2 au retour), les Italiens avaient surtout sorti le Barça de manière rocambolesque en quarts de finale (défaite 4-1 à l’aller, victoire 3-0 au retour). Avec Eusebio Di Francesco aux commandes, le projet est devenu d’autant plus alléchant. Et N’Zonzi part, normalement, pour être titulaire. De là à titiller Paul Pogba, N’Golo Kanté ou Blaise Matuidi en bleu, il y a encore un fossé à combler, mais…

  "Monchi sait ce qu'il fait" Fidele N'Zonzi

En faisant ce nouveau choix de carrière, après des années passées à bourlinguer à Amiens, Blackburn ou Stoke, N’Zonzi s’assure une visibilité encore plus importante par rapport aux trois tauliers précités de l’équipe de France. Son père et agent, Fidele, préparait le terrain il y a quelques jours (pour Roma Radio Stereo): "Monchi est un excellent directeur sportif, un professionnel. Il sait ce qu’il fait." N’Zonzi arrive aussi dans une Serie A en gros retour de flamme, après l’arrivée de Cristiano Ronaldo à la Juventus. Un argument, là aussi, non négligeable.