Une campagne de communication déjà ficelée avec en point d’orgue une présentation en grande pompe au Matmut Atlantique: les Girondins de Bordeaux avaient vu les choses en grand pour Thierry Henry, attendu pour être le successeur de Gustavo Poyet sur le banc bordelais. Les dirigeants girondins avaient certes quelques raisons de se montrer optimistes puisque l’ancien champion du monde s’était clairement montré intéressé lors des premiers contacts avec l'équipe en place.

Mais c’était sans compter sur les discussions entre le recordman de buts en équipe de France (51) et les futurs propriétaires du club, le fonds d’investissement américain GACP. Des discussions qui ont refroidi les ardeurs de l’ancien attaquant. A en croire Skysports, Thierry Henry aurait dès lors eu des doutes sur les moyens de ces investisseurs américains, ces derniers se montrant notamment particulièrement évasifs au sujet du budget transferts.

Ranieri a aussi décliné

Pour les Girondins, c’est au contraire les exigences de celui qui officiait aux côtés de Roberto Martinez avec la sélection belge lors de la dernière Coupe du monde qui auraient posé problème. "Les conditions réclamées par son agent sont hors-normes alors qu’il n’a pas d’expérience. Nous n’avions pas eu à faire face à ce type d’exigences pour Laurent Blanc lorsqu’il a commencé sa carrière", a ainsi confié un dirigeant du club à L’Equipe. A en croire le quotidien sportif, celui-ci exigeait en effet pas moins de 200 000 euros bruts mensuels, une commission pour son agent, quelques autres avantages pour sa famille et surtout trois renforts d’ici vendredi et la clôture du mercato estival. Des exigences jugées inopportunes de la part d’un entraîneur novice selon le GACP.

Reste aux dirigeants bordelais à trouver une solution de repli. Celle-ci n’aura pas pour nom Claudio Ranieri qui a en effet également poliment éconduit le club au scapulaire.