On l'oublierait presque, avec les bisbilles de vestiaire (Thiago Silva vs Pastore), et les retards des uns et des autres, mais tout va bien pour le Paris Saint-Germain sur le plan purement sportif. Après avoir franchi ses deux tours de Coupe, avec la manière (6-1 à Rennes) ou sans (2-0 à Amiens), le club de la capitale a ponctué sa semaine par un court succès à Nantes (0-1), pas forcément clinquant, mais qui permet à l'équipe d'Unai Emery, mine de rien, de porter à 11 points son avance sur Monaco et Lyon.

Le PSG s'est contenté de marquer sur sa première occasion, avec une ouverture d'Edinson Cavani qui s'est transformée en passe décisive pour Angel Di Maria grâce à une inspiration géniale de Kylian Mbappé, qui a laissé passer le ballon entre ses jambes (0-1, 12e). Par la suite, comme Di Maria a raté le break en trouvant le moyen de tirer au-dessus seul face au but après une action collective superbe (37e), le PSG, qui se déplaçait à la Beaujoire sans Neymar (blessé), a d'abord tranquillement géré contre une timide équipe nantaise, avant de se faire sérieusement bousculer en seconde période par des Canaris revigorés.

Le but de Sala était valable

La formation de Claudio Ranieri, surprise de la première partie de saison (5e), a ainsi mis en danger le PSG à plusieurs reprises, avec une tête de Diego Carlos (48e), une occasion pour Emiliano Sala après une mauvaise passe de Kurzawa (56e) et surtout ce but injustement refusé à l'attaquant argentin pour une position de hors-jeu inexistante, sur un coup franc de Rongier (61e). Il y aura ensuite une autre frappe de Bammou (66e), et d'autres centres dangereux, mais le FCN ne sera pas récompensé de ses efforts, et sera même réduit à dix enfin de match après l'exclusion de Diego Carlos, coupable... d'avoir été bousculé par l'arbitre de la rencontre, Tony Chapron (90e).

Paris, de son côté, a été dominé dans l'engagement et n'a pas pu concrétiser sa supériorité technique, notamment au milieu de terrain, à cause de la maladresse de Di Maria, encore (57e), des arrêts de Tatarusanu devant Mbappé (85e) et Meunier (89e), ou encore du poteau qui a repoussé la frappe de Rabiot (90e +2). Très attendu après son retour tardif de vacances, Cavani, qui pouvait égaler le total de buts de Zlatan Ibrahimovic sous le maillot parisien, a été plutôt discret avant de sortir à la 68e minute. Partie remise, sans doute, et le PSG peut quitter Nantes avec le sentiment du devoir accompli, avec une septième victoire consécutive toutes compétitions confondues, avant d'entamer une nouvelle semaine à deux matches. Ce sera Dijon au Parc mercredi soir, et surtout Lyon, dimanche, dans la cité des Gones.