L’histoire semble se répéter. Quelques jours après avoir remporté l'argent sur le combiné alpin, Alexis Pinturault a glané sa deuxième médaille, dimanche lors des Jeux Olympiques de Pyeongchang, avec une légère impression de déjà-vu… Car sur le slalom géant, le Français a encore été devancé par le patron Marcel Hirscher, sacré champion olympique comme il y a cinq jours.

Bien parti grâce à un bon deuxième temps lors de la première manche (1’08’’90), "Pintu" visait forcément le graal sur son second passage. Quelques minutes après le bon chrono du Norvégien Henrik Kristoffersen, le Français s’est donc élancé sur cette descente comme une flèche. Mais le skieur de Courchevel a finalement dû se contenter de la troisième marche du podium. Assuré d’une médaille, le Tricolore de 26 ans n’a pu qu’apprécier le superbe travail – encore une fois – du patron mondial Marcel Hirscher. L’Autrichien, déjà auteur du meilleur temps lors du premier passage, a brillé de nouveau pour devenir champion olympique en 2’18’’04, soit 1’31’’ devant le Français et 1’27’’ devant le Norvégien.

Quatre Français dans le top 7

Pas de quoi terminer la tête basse pour Alexis Pinturault, sacré en bronze comme à Sotchi il y a quatre ans. "Je suis content de celle-là parce que même si c’est une de mes disciplines les plus fortes pour aller chercher une médaille, cette année, il était très compliqué pour moi d’espérer une victoire surtout au vu du début de saison aujourd’hui. Je suis vraiment avec les deux meilleurs de ce début de saison dans cette discipline", a expliqué à chaud le Français au micro de France 3. 

"Je sais que je suis un cran en retard, je me suis bien battu, a-t-il ajouté. C’est sûr que les quatre centièmes, je les ai un peu en travers mais bon, c’est aussi le sport. Je suis content, c’est ma deuxième médaille et je pense que je peux être fier du parcours jusque-là." Une médaille savoureuse accompagnée d’autres bonnes performances. Car derrière, ses compatriotes Thomas Fanara, Victor Muffat-Jeandet et Mathieu Faivre ont terminé respectivement de la cinquième à la septième place. Un joli coup.