Les médias français sont rentrés tard dans la nuit à Istra, à l'Ouest de Moscou, après la victoire des Bleus contre l’Australie (2-1), samedi à Kazan. Le passage de Lucas Hernandez en conférence de presse leur a fait du bien. Le latéral gauche de l’Atlético a beaucoup parlé, malgré ses approximations en français, lui qui vit en Espagne depuis l’âge de 6 ans. Et pour cause, titulaire à la place de Benjamin Mendy, il a encore été très bon, notamment dans le combat.

"J’ai toujours eu ça (la grinta). Je suis à l’Atlético depuis 11 ans, je suis entraîné par Diego Simeone depuis plusieurs saisons. Je suis un joueur très tranquille, mais je ne lâche jamais, je suis très agressif. C’est mon état d’esprit, que ce soit lors d’un match amical ou international. Ce sera toujours mon point fort, de toujours être prêt dans le match", a lancé le Colchonero devant les journalistes.

Lucas, 22 ans, a aussi de l’expérience, puisqu’il sait provoquer des coups francs de manière intelligente en se laissant tomber. Il l’avoue, hilare: "On l’a vu hier, il y a eu des fautes, j’ai exagéré un peu, mais ça fait partie du spectacle, ça fait partie du jeu. C’est vrai, de temps en temps, j’en rajoute un peu, ça fait partie de moi, je suis habitué à faire ça, ça permet de gagner un peu de temps". Le public australien l’a d’ailleurs rapidement pris en grippe en le huant à chaque prise de balle.

En somme, Lucas Hernandez est déjà un élément fiable au haut niveau et Didier Deschamps peut largement compter sur lui s’il maintient Benjamin Mendy sur le banc. "Je suis très compétiteur, je ne vais rien lâcher. Si Benjamin démarre comme numéro 1, je vais tout donner pour jouer à son poste. Je lutte à chaque match. Le coach peut compter moi, je répondrai toujours présent", assure le fils de Jean-François Hernandez (ancien joueur de l'OM). Et s'il était déjà incontournable chez les Bleus ?